I DIPINTI DI GALEAZZO VON MORL A SCRIPTA MANENT

SCRIPTA MANENT.

Lundi 10 juin a été inaugurée à la Librairie Scripta Manent (qui est aussi un espace culturel bien connu dans la Principauté) la première exposition posthume en hommage à l’artiste italien Galeazzo von MÖRL, gracieusement soutenue par Liana Marabini, mécène et propriétaire de la librairie.  La collection est composée de 16 œuvres, toutes techniques confondues, qui  sont exceptionnellement en vente. Le résultat de la vente va intégralement aux héritiers de l’artiste. La visite à l’exposition  sera possible uniquement sur rendez-vous,  jusqu’à la fin du mois d’octobre.

“Le ‘mécénat’ est une forme d’élégance mentale” selon LIANA MARABINI

Au fil des siècles, les mécènes ont rendu possible la réalisation d’œuvres d’art qui sont arrivées jusqu’à nous. L’Eglise (le plus grand mécène de tous les temps) et les familles puissantes, les rois, les aristocrates et plus tard les grands bourgeois, ont donné du travail aux artistes, aux architectes, aux créateur de jardins.

 

Les mécènes d’aujourd’hui soutiennent aussi des évènements et des projets plus variés et plus complexes. Ils partagent leur fortune avec la société plutôt que de la léguer en intégralité à leurs descendants. Dans le monde, environ 80% sont des hommes. Et en 2012, ils ont financé, seulement en France, pour 200 M€ de projets d’intérêt général. Un mécène d’aujourd’hui est une personne qui, face au désengagement croissant d’une puissance publique désargentée, fait vivre avec son argent des projets d’intérêt général.

 

« Le choix des mécènes d’aujourd’hui se fait en échange d’une contrepartie capitale : celle de l’efficacité de leurs actions pour changer le monde. Il ne s’agit pas pour eux d’un souci financier de retour sur investissement, mais d’un enjeu de sens à donner à leur réussite », décrit la Fondation de France.

 

On pourrait définir un mécène en quelques mots: c’est quelqu’un qui aime les valeurs éternels, non éphémères.

La redazione